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RIO 550 Sol

Moteur boat, n° 150 giugno 2002



QUATRE OPEN PLEINS D´ATOUTS

L´appellation Sol regroupe toutes les coques ouvertes du chantier Rio. Nous vous présentons ici la gamme complète. S´échelonnant de 4,50 à 6,04 mètres, ces unités, aux qualités marines indéniables, se sont révélées pleines de ressources malgré des conditions d´essai difficiles. Née en Italie à Sarníco, près de Milan, voici maintenant ne quarantaine d'années, la gamme Rio ne compte pas moins de vingt et un modèles. Longs de 4,50 à 14,09 mètres, ils se répartissent en quatre familles, les Sport Boats regroupant les dinghies et les runabouts, les cruisers, les fishings et les coques open appelées Sol. Bien que toutes ces unités soient dessinées, dans le bureau d'études transalpin, par Carlo Scarani, la production se répartit entre l'Italie et l Espagne. Le chantier Rio Iberica installé à Empuria Brava, près de la frontière française, fait fabriquer sur une dizaine de sites, répartis à travers la Catalogne, tous les modèles Rio, exceptés les deux plus grands, le 35 Cabin Fish et le 47 Cruiser. Avec pas moins de sept cent cinquante unités sortant du chantier tous les ans, Rio Ibenca a de quoi alimenter les marchés français, belge, portugais et espagnol qui lui sont dévolus, l'usine de Sarnico produisant, elle, pour la Grèce, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le marché local transalpin.

Des conditions météo difficiles

C'est en Espagne, à Llança, au nord de Cadaquès, que nous avons testé les quatre modèles de la gamme Sol. Les conditions d'essai n'étaient pas les plus propices à la sortie en mer de coques open mesurant entre 4,50 et 6,00 mètres, car avec une tramontane soufflant à plus de 100 kilomètres à l'heure et une mer formée, nous étions hors des normes correspondant à la catégorie C de navigation dans laquelle sont homologuées toutes ces unités.

Une carene é toute épreuve

Cependant, nous n'avons pas été déçus, la fameuse carène Rio -propre à tous les modèles de lamarque-, avec un V évolutif très pincé à l'avant, deux virures et un large redan démarrant haut à l'étrave, a montré un excellent comportement marin et une bonne accroche en virage, quelle que soit la longueur de la coque. On peut se demander pourquoi Rio propose quatre modèles d'open dans une fourchette d'un mètre et demi. Une des raisons est financière, chaque demi-mètre ajouté correspondant à un surcoût d'environ 3 000 euros, et avec ce choix le chantier catalan offre des unités comprises entre 7 040 euros pour le 450 Sol et 17 775 euros pour le 600 Sol. Il y en a donc pour tous les budgets. En comparaison, la gamme de coques open Cap Camarat du constructeur Jeanneau, qui contient également quatre modèles, s'échelonne de 5,12 mètres pour le 515 à 7,05 mètres pour le Cap Camarat 705, lafourchette de prix étant comprise entre 8 770 et 18 490 euros. L'autre argument mis en avant est que lagamme Sol est en plein renouvellement et donc que certains bateaux ne resteront pas au catalogue à longue échéance. Deux modèles sont réellement des nouveautés, le 500 et le 600 Sol ,les 450 et 550 Sol étant sortis en 2000. Conçus dans la même optique de balades à lajournée avecfarniente au programme, les open Rio proposent tous un vaste et profond cockpit avec une console de pilotage centrale, de larges passavants et un salon de pont avant modulable en bain de soleil.

Chaque open propose sur l´avant un salon de pont modulable en un bain de soleil.


De nombreux rangements

Les deux plus grands modèles disposent d'un passage sur tribord arrière pour l'accès à laplage de bain. En revanche, il faut enjamber la banquette occupant toute lalargeur du cockpit, sur les petits modèles, si l'on veut accéder à l'échelle de bain. La belle capacité de rangement, dans de nombreux coffres contremoulés, est une autre caractéristique commune aux quatre modèles, comme l'est également le souci de la sécurité des passagers. Celui-ci se matérialise par un haut franc-bord dans le cockpit et un balcon inox ceinturant l'avant des bateaux jusqu'à la delphinière.

Le mouillage est compris

Notons également, à bord de chaque unité, la présence d'une baille pour accueillir la ligne de mouillage fournie dans l'équipement standard, et d'un davier facilitant la mise à l'eau de l'ancre, excepté sur le 450 Sol. Si le 600 Sol est le seul qui propose une petite cabine et un programme de pêche avec un équipement bien pensé comprenant un vivier et de nombreux porte-cannes, le plus original s'avère être le 500 Sol. Ses formes tout en rondeurs nous rappellent celles du 550 Cruiser dont il possède la banquette arrière avec le dossier rétractable pour former un grand bain de soleil. Un seul regret, les sièges du pilote et du copilote sont placés un peu trop près de la console, ce qui devrait gêner les plus grands. Signalons également le côté peu pratique du pilotage central, à bord du 450 Sol, lorsqu'un passager partage la banquette double de harre. La conduite se trouve alors décalée et il faut une petite période d'adaptation pour se sentir à l'aise. Cependant, ces petits défauts sont des inconvénients mineurs comparés au niveau de finition de ces Sol. Une belle qualité de construction, un excellent comportement à la mer et un prix abordable, voilà de bons atouts pour faire face à la concurrence sur un marché de l'open toujours en pleine expansion.

Les passavants sont larges, et les déplacements assurés par les mains courantes.


RIO 550 et 600 SOL

Ales voir l'un à côté de l'autre, le 550 Sol et le 600 Sol affichent une ressemblance troublante. Il n'est même pas évident de les distinguer au premier coup d'ceil. Tous deux offrent le même profil avec cette forme caractéristique de carène dont le large redan en S, propre aux unités de la marque, remonte haut à l'étrave. La présence d'un balcon ouvert sur l'avant, de feux de navigation encastrés sous le platbord, d'une delphinière se prolongeant par un davier d'étrave et d'une large bande bleu nuit décorant leur coque contribue également à cette similitude. Cependant, sur le 600 Sol, la forme du parebrise est plus enveloppante et cet open dépasse de 44 centimètres son frère cadet. Il faut dire pue les deux plus grands open de 1a marque transalpine proposent un programme commun de sorties familiales, de farniente et de ski nautique avec, en complément, un équipement pêche bien pensé à bord du fleuron de la gamme.

Une main courante utile

Le Rio 550 Sol n'est pas tout à fait une nouveauté, car nous avons eu l'occasion de le tester l'an dernier (voir MBMn° 123), mais nous avons noté quelques améliorations depuis notre dernier essai. Nous regrettions l'absence de main courante autour du parebrise qui rendait délicate la position debout en navigation pour les passagers installés de part et d'autre de 1a console. Il faut croire que cette remarque a porté ses fruits car une belle main courante en inox ceinture maintenant le parebrise, sécurisant ainsi les déplacements vers l'avant. Nous avons pu tester son efficacité en navigation, par mer formée, car malgré des changements brusques de direction assénés au Rio 550 Sol pour éprouver sa carène, très marine au demeurant, aucun passager ne s'est retrouvé à l'eau ! Cette nouveauté s'accompagne d'un changement de disposition pour le feu de mât qui, précédemment situé au milieu cette même particularité sur le 600 Sol dont le parebríse très enveloppant protège bien le barreur et le copilote des embruns. Le modèle que nous découvrons cette année est bien différent des anciennes versions que nous connaissions. Muni d'un unique mais immense bain de soleil inamovible à l'avant qui dissimulait un vaste coffre à ouverture assistée par vérins lors de sa première mise sur le marché en 1994, il propose aujourd'hui un espace de convivialité constitué par une grande banquette en U et une table de salon de pont triangulaire réglable en hauteur. Une fois en position basse, cette dernière vient à nouveau former un bain de soleil avec la banquette en U et le siège passager accolé à la console de pilotage. Allégée de sa belle sellerie blanche avec un liséré bleu, la plateforme avant se révèle être un excellent poste de lancer pour la traque du poisson.

La banquette arrière cache un vaste espace de rangement.



Bien équipé pour la pêche

Laménagement du bord comprend également un vivier encastré dans la plage arrière, et quatre portecannes pour la traîne dans les plats-bords. Avec de tels atouts, le nouveau 600 Sol se révèle plein d'attraits pour les amateurs de pêche comme de farniente. A l'étrave, sur chaque modèle, une profonde baille reçoit la ligne de mouillage. La mise à l'eau de l'ancre est facilitée par la présence d'un davier et d'un bloqueur de chaîne. Sur l'arrière, le profond cockpit, disposant d'une belle soute contremoulée, est agencé de façon similaire sur les deux unités. Une grande banquette, cachant un vaste coffre, occupe les trois quarts de la largeur du bateau, laissant ainsi un passage sur tribord vers la plage arrière où l'échelle de bain repliable se dissimule sous un panneau. L'autre grande innovation, à bord du 600 Soi, est la présence d'une petite cabine dans la console de pilotage. A bâbord du pilote, une porte coulissante donne accès aux WC chimiques situés à l'intérieur de cet abri qui se révèle pratique en cas d'intempéries, mais qui sert surtout d'espace de rangement. La position de conduite a elle aussi changé. Fini le volant au milieu de la console qui rendait inconfortable le pilotage lorsqu'un second équipier prenait place sur la banquette du pilote. Aujourd'hui, barreur et navigateur disposent chacun d'un siège baquet réglable en rotation et en hauteur, ce qui s'avère pratique pour surveiller le skieur. Le volant est quant à lui maintenant situé sur tribord et le boîtier de commande tombe juste sous la main droite du pilote. Cela facilite grandement la conduite et nous avons pu apprécier ce nouveau confort dans la mer formée. Équipé d'un 115 ch Yamaha quatre temps, le Rio 600 Sol, qui accepte jusqu'à 150 ch en puissance maximale, s'est trouvé très à son aise dans les vagues malgré la forte tramontane. Sa carène, qui supporte bien le trim et ne craint pas les virages serrés, a montré un comportement des plus sécurisants pour les passagers à bord lors des mesures des performances. Flirtant avec les 35 nœuds à fond, nous avons maintenu plus de 26 nreuds à 5 000 tr/mn, au régime de croisière. De quoi profiter des nombreuses activités proposées par cette unité au programme polyvalent. De son côté, le Rio 500 Sol est loin de faire pale figure, car bien que motorisé avec 15 chevaux de moins pue son aîné, il nous a propulsés à 30,6 nreuds en pointe et à 22,5 nreuds en croisière à 4 800 tr/mn. C'est largement suffisant pour envisager le ski nautique.

Un petit habitacle est disponible sous la console.

Beaucoup de place pour tout ranger à ord du 600 Sol.

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